Critique du film documentaire :" A voix haute "

Critique sur le film documentaire "A voix Haute"

"En fonction des milieux sociaux professionnels, la vie n'est pas condamnée à l'échec !  : Kery James"

Une bonne leçon de vie, pour ces jeunes dits : "en milieu sensible", qui veulent s'en sortir. Ils repoussent les limites du langage afin de pouvoir défendre des valeurs et des principes qui leur sont propre. A la fin du film ils ne sont pas seulement écoutés, mais ils sont entendus.

Ils venaient d'horizons différents mais avaient le même amour pour la parole.

 
Eddy, Leïla, Elhadj sont étudiants à Saint-Denis et ont participé au concours Eloquentia du meilleur orateur de Seine-Saint-Denis. Des joutes qui leur ont donné confiance et permis de combattre la fatalité et les discriminations. Ce documentaire, drôle et émouvant, invite à porter un regard plus subtil sur la jeunesse des banlieues.

"Un écrivain a une gomme, un orateur n'a pas de rewind!"

Dans ce documentaire, le réalisateur nous apprend les techniques pour devenir un bon orateur. Il nous transmet que : Les gestes son importants, les insultes sont à proscrire, il faut parler fort sans crier, il faut sortir de sa zone de confort, la respiration est primordiale, le rythme doit être cadencé, la diction peut devenir un handicap pour la compréhension du texte, la construction d'un argumentaire est utile, être soi-même est essentiel, être convaincant est crucial, avoir une force de persuasion est nécessaire, le jeu est un atout, mais surtout il faut être sincère. Ces méthodes sont très utiles quand on veut travailler dans un métier où la communication est omniprésente.

"La parole touche et rassemble les gens !"

Des hommes et des femmes se sont battus  lors de ce concours Eloquentia. Battu OUI! Mais avec les mots, dans le respect de l'autre. Ils avaient des rêves totalement différents, ils voulaient tous le prix du meilleur orateur, un seul est devenu lauréat, mais chacun s'est enrichi à la suite de cette expérience. Ils en sont tous ressortis plus grand, plus forts face aux  barrières qu'ils avaient vis-à-vis du langage.   

Daghseni Myriem